Difficile de ne pas voir ici l’inspiration Kirby qui transpire du titre développé par Daniel Ramirez. Pourquoi pas me direz vous, il y a pire comme référence.
Un jeu mignon mais…
Dans Whipseey and the Lost Atlas, un jeune garçon se retrouve transformé en petite boule rose et projeté dans un monde acidulé mais néanmoins hostile. Votre personnage, un tantinet rigide peut sauter sur ses adversaires pour les étourdir et les frapper à l’aide de son fouet pour s’en débarrasser. Il peut également se servir de son fouet pour s’accrocher à des anneaux et franchir des précipices.
Les premières minutes permettent de se faire la main, de constater que le titre ne sera pas si facile qu’il en avait l’air et les premiers problèmes débarquent…
qui souffrent de défauts
Les collisions. Le jeu souffre de problèmes de collision plus ou moins handicapants. Si l’on peut s’accommoder de quelques accroches malencontreuses avec les ennemis, on ragera plus que de raisons quand on devra s’y reprendre à plusieurs fois pour que notre fouet s’accroche aux anneaux maudits.
Le titre est composé de 5 environnements plutôt courts et c’est là le principal défaut du titre. Le jeu est affreusement court, compter une petite heure pour en voir le bout, malgré le souci mentionné plus haut.
Et on ne peut pas dire que Whipseey and the Lost Atlas soit très original. Il s’inspire des plateformers des années 80-90 sans réellement parvenir à y injecter sa propre identité. Il souffre donc de la comparaison directe avec ces derniers. Graphismes et musiques génériques, pas d’items bonus ni de mécaniques enthousiasmantes, même si le titre n’est pas très cher, il est dommage de se rendre compte que c’était mieux avant.
Au final même si l’on parvient à prendre un peu de plaisir avec le titre on aura tôt fait de l’oublier. La compétition est rude et Whipseey n’était pas suffisamment armé.
Support: PS4,Xbox One, Switch Editeur: Blowfish Studio – testé sur PS4 à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui