Le début du titre d’Onion Games n’est pas des plus joyeux puisque l’on assiste impuissant à la mort d’une petite fille seule dans la rue, dans l’indifférence la plus totale, aucun passant ne lui prêtant attention. Tous, pas vraiment, puisqu’un homme étrange lui donne quelques coups de canne avant de repartir comme il était venu.
Et c’est là que les choses basculent. La petite fille se transforme alors en œuf qui ne va pas tarder à éclore pour laisser place à un oiseau noir, semblable à un corbeau, qui va être au cœur du jeu. Place à la vengeance envers ces hommes au cœur serré et à l’indifférence malsaine.
Un gameplay simple mais addictif
Notre volatile va devoir se frayer un chemin à travers des vagues d’ennemis afin de détruire des sortes de tours dispersées au sein d’un niveau. Les niveaux peuvent se parcourir indifféremment vers la gauche ou la droite sachant que votre corbeau ne peut tirer qu’en ligne droite. Vous disposez également de quelques bombes qui vous permettront de vous sortir de situations plus délicates, lorsque vous êtes entouré par les ennemis par exemple. Une fois l’ensemble des tours détruites, vous affronterez un boss de fin, curieusement plus simple, que les niveaux eux mêmes.
Le système d’upgrade est assez intéressant. Les ennemis laissent derrière eux des cristaux une fois abattus. Ces cristaux voient leur taille diminuer et nécessitent donc que vous les récupériez le plus rapidement possible afin de remplir une jauge matérialisée autour de votre oiseau. Attention toutefois à ne pas confondre vitesse et précipitation en plongeant vers un cristal pour finir touché par un projectile. Une fois la jauge pleine, votre corbeau se voit doté d’un tir plus puissant ou de bonus bien utiles pour la suite de l’aventure.
Le jeu est aussi basé sur le scoring et un système de combo assez simple lui aussi. Il vous suffit de tuer des ennemis en continu pour alimenter votre compteur. Le cœur même du jeu est de débloquer des modes supplémentaires comme le mode practice ou encore le True mode une fois les 4 niveaux achevés.
Attention cependant vous ne disposez que d’une seule vie pour venir à bout des niveaux et le jeu, malgré sa durée de vie courte nécessitera que vous le lanciez plusieurs fois.
Une direction artistique originale
Le titre est un petit bijou de pixel art. Les teintes sépia sont parfaitement utilisées et confèrent au titre un univers très attachant. En seconde lecture, on remarque tout un tas de petites animations ou de clins d’œils à d’autres titres de l’éditeur qui montrent le soin apporté aux détails. Mais comment ne pas parler de la bande son? Totalement déjantée, inattendue, qui m’a fait légèrement penser au coté WTF d’un Loco Roco par exemple. Les bruitages supportent bien la musique et l’ensemble est indéniablement l’une des forces du titre.
| En conclusion |  |
| Il est des titres qui possèdent un capital sympathie immédiat. Black Bird est de ceux là . Doté d'une direction artistique magnifique et d'une bande son aussi géniale qu'elle est originale, Black Bird est relativement passé inaperçu mais mérite que vous vous penchiez dessus pour peu que vous aimiez les shoot'em up. La seule réserve que l'on pourrait émettre est un prix un peu élevé mais quand on aime on ne compte pas. | |