Avec son petit feeling de jeu Inti Creates, je ne pouvais que m’intéresser à Berserk Boy, un titre développé par Berserk Boy Games, ca ne s’invente pas. Lorgnant du coté de Gunvolt et des Megaman Zero, Berserk Boy tente donc de faire sa place en partageant des similitudes avec ses ainés mais aussi en tentant d’avoir sa propre personnalité. Pari difficile mais plaisant à défaut d’être totalement réussi.
A défaut d’être original
Dans sa quête des orbes de force Berserk, le Dr. Genos et ses sbires d’énergie noire déclarent la guerre aux terriens. L’espoir de l’humanité repose sur la Résistance, et en particulier sur la jeune recrue Kei, transformé par la mystérieuse énergie en BERSERK BOY. Alors que L’emprise du Dr Genos gagne du terrain, Kei sait doit utiliser ses nouveaux pouvoirs afin de vaincre le démoniaque docteur et sauver la planète.
Un pitch très classique pour introduire ce plateformer/action teinté d’un soupçon de metroidvania puisque l’obtention de nouveaux pouvoirs vous permettra d’accéder, vous vous en doutez, à des endroits auparavant inaccessibles. Les orbes que vous glanerez en battant les boss de chaque zones auront un effet sensible sur la manière dont vous appréhenderez vos déplacements au sein des zones. Peut être plus qu’un simple élément venant s’ajouter à votre puissance de feu, les orbes vous confèrent quelques aptitudes intéressantes pour appréhender le level design du titre. Jouant sur la vitesse ou la verticalité, le titre mise ainsi sur la collecte d’objets comme partie intégrante du gameplay. Chaque orbe dispose d’un pouvoir standard qui ne nécessite pas d’énergie particulière mais aussi de pouvoirs secondaires qui feront appel à une jauge d’énergie. Jauge qui se recharge avec le temps mais aussi grâce à des capsules éparpillées dans les niveaux. Il faudra donc constamment récupérer cette énergie pour tirer le meilleur parti de notre héros. A noter que certains objets à collecter sont nécessaires pour atteindre la fin du titre, ce qui peut s’avérer quelque peu rébarbatif pour ceux qui ne sont pas particulièrement friand d’exploration et d’aller retour entre les zones une fois le bon pouvoir obtenu.
Une réalisation de bonne facture
Visuellement le titre est assez accrocheur avec un pixel art de qualité et des couleurs vives qui s’ajoutent au dynamisme des animations. Le jeu possède ses moments d’action intenses et des moments de plateforme plus techniques qui s’appuient sur une excellente bande son. Avec sa direction artistique soignée, on peut regretter que le bestiaire ne soit pas au final pas très varié. Il est également parfois nécessaire de jongler entre les différentes formes de notre héros et il n’est pas rare de devoir s’y prendre en plusieurs fois à cause d’une maniabilité qui exige de connaitre chacune des associations de touches/mouvements sur le bout des doigts. Parvenir à la fin du titre est également un peu fastidieux à mon goût mais je vous laisse juger par vous même cet aspect du titre.
Alors certes le titre n’est pas parfait mais il parvient à s’inspirer des ses ainés avec intelligence pour proposer une aventure sympathique et une excellente base à une série en devenir. A recommander pour les amateurs du genre.
Berserk Boy Développeur: BerserkBoy Games Support: PS5, Xbox Series X, Switch Avis réalisé sur Switch | ||
S'inspirant intelligemment de ses ainés comme Mégaman ou Gunvolt, Berserk Boy parvient à proposer une première aventure sympathique même si celle-ci n'est pas dénuée de défauts. Un beau coup d'essai qui ne demande qu'à être transformé pour un second essai. | ||
J'aime: | - La direction artistique sympathique - La musique - Un gameplay sympa |
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Je n'aime pas: | - La fin est peu fastidieuse - Le bestiaire limité |