
Lapis x Labyrinth est loin de briller par son scénario. Un petit village fait face à une crise financière heureusement un petit groupe d’aventuriers va prêter main forte aux villageois pour renflouer les caisses. Notre groupe devra pour ce faire explorer différents niveaux d’un labyrinthe riche en trésors mais aussi en monstres…
Du pur Nippon Ichi Software
et voilà. On ne peut pas dire que l’on soit enseveli par une narration complexe et on se retrouve rapidement plongé dans la préparation de notre équipe. D’abord composée de deux membres, vous pourrez choisir parmi 8 classes différentes: Hunter, Maid, Gunner, Necromancer, Destroyer, Witch, Bishop et Shielder chacun disposant d’une arme de prédilection. Après un rapide tutoriel pour vous enseigner les rudiments du titre, vous serez de retour au village où vous pourrez prendre part à votre première quête non sans avoir au préalable ajouté deux nouveaux personnages à votre équipe.
La guilde sera l’endroit qui vous permettra d’obtenir des quêtes et l’on touche ici le premier point faible du titre. Les quêtes sont, à l’instar du scénario principal, assez rudimentaires dans leur enrobage et il vous sera simplement demandé de terminer le niveau. Le labyrinthe est constitué de plusieurs étages accessibles lorsque l’étage précédent a été entièrement visité. Dans chaque niveau vous devrez récupérer un certain nombre de cristaux en 5 minutes. Si obtenir l’ensemble des cristaux contenus dans le niveau n’est pas nécessaire pour le terminer, votre score dépendra néanmoins du nombre de cristaux récoltés. Vous aurez donc tout intérêt à en récolter le plus grand nombre pour obtenir un maximum de récompenses en fin de niveau. A noter que prendre plus de 5 minutes dans le niveau n’est pas synonyme de game over mais déclenche un malus plutôt désagréable.
Un jeu assez répétitif
La mécanique des différents niveaux est toujours sensiblement la même, de l’exploration 2D avec présence de plateformes mobiles ou piégées et d’importantes vagues de monstres à occire. Et c’est peut être là le second problème du titre. La répétitivité. Au bout d’une ou deux heures, vous aurez saisi l’essence de 90% du titre qui vous accompagnera pendant une quinzaine d’heures et 80 niveaux. Le jeu est un énorme défouloir, qui permet de défourailler tout ce qui bouge, mais sans réelle plus-value.
Chaque fin de niveau vous ramènera au village qui, au gré des butins amassés, se développera peu à peu avec de nouvelles boutiques qui vous permettront d’améliorer vos personnages (le dojo vous permettra d’augmenter vos stats de force, résistance…) et leur équipement ( via la forge).
Vous ne contrôlerez en réalité qu’un seul personnage à la fois, les autres venant s’empiler sur vous, un peu à la manière de ce que l’on avait déjà vu dans World of Final Fantasy. Vous pourrez switcher entre les personnages grâce à la gâchette, chacun se contrôlant de la même façon avec une attaque normale et des attaques spéciales déclenchées à l’aide d’une combinaison de touches. Vous alternerez donc entre vos personnages et fonction de leur armement et des points de vie restants pour espérer atteindre la sortie du niveau. Une jauge d’attaque combinée diablement efficace se remplit au fur et à mesure, mais c’est surtout le fever mode qui s’avère redoutable puisqu’il permet d’être invincible pendant quelques secondes pour peu que vous ayez ramassé suffisamment de pièces.
Au final, le titre s’oriente vers une espèce de beat’em all avec des petites touches de RPG, amis de la finesse vous repasserez. Le jeu est joliment réalisé avec des personnages mignons et des environnements débordant de couleurs, dans l’esprit d’un titre comme ceux de Vanillaware. Les musiques sont sympathiques bien qu’un peu répétitives vu le design général du titre. A noter que le titre est intégralement en anglais.
Support: Switch, PS4 Editeur: NIS America – testé sur PS4 à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui