
Q-YO Blaster est un shoot’em up à défilement horizontal développé par Team Robot Black Hat. Comme d’habitude le scénario est secondaire et assez convenu avec une attaque extra-terrestre que vous devrez contrecarrer. Rien de bien original certes, mais Q-YO Blaster arrive quand même à se démarquer.
Une direction artistique originale
Ce qui attirera votre attention en premier lieu se situe du coté des graphismes. Le titre arbore ici un pixel art plutôt maîtrisé qui tend vers le loufoque puisque vous pourrez piloter outre le classique vaisseau, une tête de chien, un hamster, un panda à dénicher parmi tant d’autres dans différentes équipes. Ces équipes sont différenciées par leur arme spéciale (boostant votre endurance, votre puissance de tir ou un mix des deux), votre « pilote » disposant quant à lui de caractéristiques sur 3 plans: dégâts, vitesse, et capacité de tir. La diversité des vaisseaux et leur coté dérangé n’est pas sans rappeler un petit coté Parodius, ce qui n’était pas pour me déplaire en grand fan que je suis, mais au final, je ne parviens toujours pas à savoir que penser des graphismes. Ils sont réussis, avec un petit Coolspot dans les décors d’arrière plan pour les plus anciens, ou même un coté Cuphead dans l’animation et certains ennemis. Mais même si techniquement cela tient très bien la route, le titre n’a pas réussi à créer un affect particulier avec moi de ce coté là. Heureusement tous les goûts sont dans la nature et le titre saura potentiellement vous charmer. Les musiques sont plutôt correctes mais ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable.
Un gameplay maitrisé
Outre l’arme spéciale déterminée par votre équipe, vous disposerez également d’un super tir ou d’un bouclier qui se déclenchera automatiquement après avoir rempli une jauge alimentée par les gemmes laissées par les ennemis abattus. A cela s’ajoute le pulse, une fonctionnalité qui permet de transformer tous les projectiles en gemmes, bien utile pour remplir votre jauge de super, à utiliser avec tactique donc. Quelques bonus vous permettront également d’adjoindre un petit module à votre vaisseau, de disposer temporairement d’un boost de puissance de feu ou même d’emmagasiner un pulse supplémentaire. Comme beaucoup de titres du genre, votre hitbox ne correspond pas à la taille de votre vaisseau mais est matérialisée par un cercle au centre de celui-ci. A bien garder en tête lorsque vous slalomerez entre les projectiles.
Un jeu court mais difficile
Le jeu comprend 10 niveaux plutôt courts ponctués d’un boss dont il faudra bien apprendre les patterns. Le jeu n’est pas aisé, les projectiles parfois nombreux dans les niveaux les plus élevés et vous aurez certainement recours au précieux continus pour terminer le titre. Ces derniers sont en nombre limité et bien sûr moins nombreux en fonction du niveau de difficulté sélectionné. A la fin de chaque niveau vous gagnerez un bonus comme une vie supplémentaire ou encore un gain de vitesse par exemple.
J’ai noté quelques ralentissements en cours de partie quand le nombre de projectiles à l’écran est important et ceci même en mode dock, mais rien d’insurmontable. Il est parfois également difficile de distinguer projectiles et éléments du décor qui peuvent en certaines occasions se confondrent.
Support: Switch Editeur: Forever Entertainment – testé sur Switch à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui