Black Paradox est un shoot’em up horizontal qui fleure bon les années 80. Dès l’intro, qui rappellera aux plus anciens les bonnes vieilles VHS de l’époque, le ton est donné. Et avec le petit clin d’œil à Retour vers le futur, on se dit qu’on va passer un bon moment.
Une réalisation délicieusement rétro
Si le pixel art n’a rien de très original, il est néanmoins de très bonne facture avec des sprites bien détaillés et colorés et des environnements variés. Au delà des graphismes, ce sont les musiques qui marqueront le plus avec des compositions d’excellente facture, assez nombreuses et qui dynamisent vraiment le tout. Les bruitages sont plutôt en retrait et les voix possèdent un coté un peu kitchouille.
Pour un jeu difficile
Le titre est difficile inutile de le nier. Vous ne disposez que d’une seule vie et si les 7 stages pouvaient vous faire craindre pour la durée de vie, il n’en est rien. Construit de manière procédurale, lorsque vous mourrez, vous recommencerez du premier niveau. Vous rencontrerez les mêmes ennemis mais dans un ordre différent, dans un environnement différent. Il est donc impossible d’apprendre sur le bout des doigts un niveau et vous ne devrez ne vous en remettre qu’à votre habilité. A la fin d’un niveau, vous affronterez un des 7 voyous de l’espace qui vous permettront d’obtenir une nouvelle arme. Ces bosses possèdent une jauge de vie assez confortable, il sera donc nécessaire de bien apprendre leur pattern pour espérer vous en sortir et croyez moi, en recommençant les niveaux plusieurs fois, vous apprendrez à les connaitre.
Votre vaisseau dispose d’un tir principal et d’un tir secondaire qui dépendra des options que vous ramasserez. Il y a du bon et du moins bon, il est donc nécessaire de bien s’équiper dès le premier niveau pour espérer avoir une chance de terminer le jeu.
On notera également la présence de votre double maléfique, une super arme en la personne du Black Paradox, une copie de votre vaisseau qui viendra vous prêter main forte.
En cas de mort (très fréquente) vous recommencerez effectivement le jeu depuis le début mais en conservant l’argent accumulé en abattant les ennemis. C’est ici que se trouve le principal défaut du jeu. Les sommes rapportées sont plutôt minimes par rapport au bénéfice des bonus octroyés. Pour n’avoir qu’un pour-cent de chance de déclencher un tir primé, vous devrez débourser plusieurs milliers de crédit alors qu’un boss ne vous en rapporte que quelques centaines. De plus, les bonus deviennent de plus en plus cher au fur et à mesure de vos achats. La boutique est donc un puits sans fond, pour un bénéfice très restreint.
Le mode deux joueurs en coopératif rend le jeu plus accessible mais ne sera pas une partie de plaisir pour autant.
Support: Switch, PS4, Xbox One Développeur: Fantastico Studio – testé sur Switch à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui